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Trancription de Public Eye de CBS sur Lisa McPherson 07/01/1998

Trancription de Public Eye de CBS sur Lisa McPherson 07/01/1998

VO: Voix Off - Kristin Jeannette-Meyers

Transcription: Arnaldo Lerma
Traduction: Miguelito


ANNONCEUR: De retour en direct sur CBS News, Bryant Gumbel

BRYANT GUMBEL(dans un studio): Depuis qu'il a attiré l'attention pour la première fois il y a plus de 30 ans, le crédo de la Scientologie a été décrié par les critiques et vénéré par les adeptes. Ces mêmes adeptes se sont attirés une réputation d'utiliser sans relâche les cours de justice pour défendre la Scientologie, lui permettant finalement d'obtenir un status d'exonération d'impôts en tant que religion reconnue. Depuis quelques années, l'apparence de l'église s'est améliorée par l'association avec de nombreuses stars d'Hollywood, des gens célèbres qui ont mis un visage souriant sur une église souvent entourée de secret et de méfiance. Tout cela nous amène à un procès en Floride pour homicide qui oppose les partisans de la Scientologie à la famille d'une jeune femme qui est morte dans la fleur de l'âge. Kristin Jeannette-Meyers, elle-même avocat, détaille la triste fin de Lisa McPherson.

(17 jours - Producteur: Bill McGowan)

[Véillée aux chandelles à Clearwater 5/12/1997 - Joueur de Cornemuse]

VO: Elle n'était pas riche, ni célèbre, ni puissante. Mais par sa mort, Lisa McPherson attire les gros titres normalement réservés aux vedettes adeptes de la Scientologie.

[Manifestant avec une pancarte "En Mémoire de Lisa"]

VO: C'est parce qu'après deux années, la mort de Lisa McPherson reste un mystère pour beaucoup.

[Photos de Lisa et du Fort Harrison]

VO:Lisa, une Scientologue dévouée, a passé les 17 derniers jours de la vie enfermée dans une pièce de cet hotel de la Scientologie. Les notes de l'église montrent que pendant cette période, Lisa est devenue violente, refusant de manger ou de dormir.

[Dell Liebreich]

VO: La tragédie a laissé la tante de Lisa, sa plus proche parente, à la recherche de réponses.

DELL LIEBREICH: Je suis très en colère contre la Scientologie.

KRISTEN JEANNETTE-MYERS: Pensez-vous que des charges criminelles devraient être déposées ?

LIEBREICH: Certainement. Certainement. Parce que je pence qu'ils l'ont tuée.

[photo de Lisa - images de Clearwater]

VO: La saga tragique de Lisa commence le 18 Novembre 1995. Elle conduisait sur cette route de Clearwater quand elle eut un accident sans gravité. Personne ne fut blessé, mais une ambulance fut appelée par précaution.

[Bonnie Portalano sortant d'une ambulance]

VO: C'était un appel de routine pour Bonnie Portalano et son partenaire, jusqu'à ce que l'inhabituel se produise.

BONNIE PORTALANO: Lisa et l'endroit de l'accident étaient derrière notre ambulance. Il me dit "Tu ne devineras jamais ce qu'elle fait", parlant de Lisa, et je lui dis "Quoi ?". Il me répond "Elle est en train d'enlever ses vêtements".

[Photo de Lisa]

VOIX DE BONNIE PORTALANO: Quelques secondes après, elle est passée à côté de notre ambulance toute nue. Je suis allée la chercher, et je lui ai dit "Lisa, Lisa", vous savez, "Pourquoi as-tu enlevé tes vêtements ?"

[Bonnie Portalano]

PORTALANO: Et elle a répondu "Je voulais que les gens pensent que j'étais folle pour qu'on m'aide."

[Morton Plant Hospital, demande de départ de l'hôpital signée par Lisa]

VO: Les infirmiers l'ont emmenée à un hôpital proche. Les docteurs voulaient la garder pour la nuit en observation, mais Lisa dit qu'elle voulait s'en aller avec un groupe de Scientologues venus à l'hôpital.

[Mike Rinder, Laura Vaughan]

VO: Mike Rinder est le directeur de la Church of Scientology International. Laura Vaughan est un avocat représentant la Scientologie.

LAURA VAUGHAN: Ce qu'elle a dit aux gens de l'hôpital, c'est qu'elle ne voulait pas rester. Je pense que si le docteur avait pu la garder, il l'aurait fait. Mais elle a exprimé le désir de s'en aller, et il n'avair pas le droit de l'en empêcher.

JEANNETTE-MEYERS (devant le Ft. Harrison): Les amis de Lisa l'ont emmenée ici à l'Hotel Fort Harrison, le quartier général spirituel de la Scientologie. Elle est arrivée en bonne forme physique. Mais quand elle est partie deux semaines et demie plus tard, elle était presque morte. Découvrir ce qui est arrivé à Lisa McPherson pendant ces 17 jours est le but d'une enquête criminelle qui dure depuis deux ans. Les Scientologues disent que c'est une chasse aux sorcières, mais les critiques de l'église le voient comme une opportunité de montrer ce qu'ils appellent une dangereuse secte.

DENNIS ERLICH: J'y suis resté 15 ans. Je sais que c'est une secte.

[Vielle photo de Dennis, photo de L. Ron Hubbard]

VO: Dennis Erlich dit que pendant qu'il était dans la Scientologie, le traitement habituel pour des cas comme Lisa McPherson était l'isolation, un traitement originellement prescrit par L. Ron Hubbard.

ERLICH: Le processus consiste à enfermer une personne dans une pièce où elle ne peut communiquer avec personne. Personne ne doit communiquer avec elle. Et elle doit être gardée là jusqu'à ce qu'elle sorte de son état psychotique.

VAUGHAN: Une personne normale pense isolation, ce qui veut dire tout seul. Et il n'y a rien de répréhensible ou de mauvais par rapport au fait pour elle d'être éloignée de son travail ou de sa famille qui aurait pu l'inquiéter, avec des gens de l'église qui étaient avec elle 24 heures par jour essayant de la faire se reposer, essayant de la nourrir, essayant de l'aider d'une façon compatible avec ses croyances religieuses.

[Ft. Harrison, copies des notes écrites à la main, photo de Lisa]

VO: Les seuls indices sur les 17 jours que Lisa McPherson a passés à l'Hotel Fort Harrison viennent des notes prises par les Scientologues qui étaient assignés à la guarde de Lisa.

[Des extraits des notes: "Elle est hors-contrôle", "Elle a refusé de manger", "Marmonne, incohérente", "très violente"]

VO: Malgré les efforts de la Scientologie pour les maintenir confidentielles, les notes montrent que l'état physique et mental de Lisa s'est déterioré pendant ces 17 jours.

[Mike Rinder]

JEANNETTE-MEYERS: Le repos et la relaxation semblent être une excellente idée. Mais les notes disent que deux jours après son arrivée, elle recrachait la nourriture et vomissait, que quatre jours après son arrivée, elle était très pâle et fiévreuse, puis qu'elle est devenue violente, agressait ses gardes, avait des hallucinations, se prenait pour L. Ron Hubbard, était trop faible pour se lever, se souillait, pleurait, marmonnait, cassait des choses. A ce point, est-ce-que ce n'est pas clair que cela ne marche pas ?

RINDER: Qu'est-ce-qui ne marche pas ?

JEANNETTE-MEYERS: Le repos, l'isolation ?

RINDER: Je ne pense pas que c'est clair du tout. Je ne pense pas que vous pouvez tirer des inférences ou des conclusions de ce qui est dit. Vous pouvez lire d'autres rapports et plus loin, il y a une perspective différente.

JEANNETTE-MEYERS: Mais ce sont les notes de l'église.

RINDER: Bien sûr.

VAUGHAN: Toutes ces choses peuvent vous émouvoir, en tant que non-Scientologue, cette personne aurait dû être soignée. Mais les Scientologues vous diraient qu'elle ne doit pas être traitée comme cela, que la psychiatrie est un abus, c'est leur droit que de croire que la psychiatrie est un abus, c'est le droit de Lisa McPherson que de croire cela et de ne pas y recourir si elle ne le souhaite pas.

[Shirley Cage et Brenda Spencer, deux amies de Lisa]

Shirley Cage et Brenda Spencer, deux des plus proches amies de Lisa dans l'église, le confirment.

BRENDA SPENCER: Elle n'aurait pas voulu être soignée par un psychiatre. Cela ne fait aucun doute.

JEANNETTE-MEYERS: Même si cela aurait sauvé sa vie ?

SPENCER: Sans aucun doute. Dans n'importe quelle circonstance, elle n'aurait pas voulu être traitée par un psychiatre.

[De vielles photos de Lisa, la photo de Lisa avec ses parents]

VO: Quand vous regardez l'album photo de Lisa McPherson, il n'y a aucun indice de la tragédie à venir. Elle était jolie et populaire, une bonne étudiante dans son lycée. Mais quand elle était âgée de 14 ans, son frère se suicida. Dix ans plus tard, son père, un ex-alcoolique, fit de même. Quand un conseil en emploi présenta à Lisa l'Eglise de Scientologie alors qu'elle avait 18 ans, elle l'acceuillit comme une seconde famille.

LIEBRIECH: Elle est rentrée un jour et a dit à ses parents qu'elle avait rejoint une église. He bien, ils étaient ravis. Ils pensaient que c'était bien. Jusqu'à ce qu'ils découvrent ce que c'était.

[photos de Lisa, Ft. Harrison, membres de la Sa Org marchant dans la rue]

VO: Finalement, Lisa quita même son Texas natal pour rejoindre la Mecque sprirituelle Scientologue à Clearwater, en Californie. Elle a rejoint les milliers de personnes qui viennent ici chaque année pour suivre des cours destinés à maîtriser ce qu'ils pensent être des souvenirs traumatisants de vies passées.

[reçus des factures de Lisa pour l'église - Total 75.275$ ]

VO: En 1994, Lisa a dépensé plus de la moitié de ses revenus dans ces cours. Elle a travaillé pour une entreprise de publication qui a des liens étroits avec l'église, et a participé à des projets de la Scientologie pour la commune. Même ses vacances étaient sur le bateau de croisière de la Scientologie.

SHIRLEY CAGE: Elle pensait que l'église était la chose la plus importante au monde, et elle voulait prendre part au bien qu'elle faisait, et elle s'y dédiait énormément.

[Photo de Lisa recevant son Certificat de Clair]

VO: Pendant l'automne 1995, la Scientologie déclara que Lisa était Claire, un état mental que l'église annonce comme apportant la paix intérieure et le bonheur.

VO: Mais ce que personne n'a été capable d'expliquer c'est comment en deux mois cette paix intérieure s'est transformée en chaos émotionnel.

[document judiciaire, 'Dell Liebreich, représentant Lisa McPherson, contre l'Eglise de Scientologie, Flag Service Organization']

La réponse pourra peut-être être révélée au cours d'un procès pour homicide que la famille McPherson a intenté à la Scientologie.

[Ken Dandar]

VO: L'affaire est menée par l'avocat Ken Dandar, qui a sa propre théorie sur ce qui s'est passé pendant ces 17 jours.

KEN DANDAR: Imaginez Lisa McPherson, qui est mentalement déstabilisée selon la Scientologie, avec ces personnes qui viennet et essaient de la nourrir de force, et elle crie et leur hurle dessus. Elle tape sur les murs. Elle se bat contre eux. Elle leur pose des questions. Mais ils n'ont pas le droit de lui répondre. Tout ce qu'ils peuvent faire c'est faire demi-tour et s'en aller, fermer la porte puis écrire un rapport au superviseur. Et elle n'a pas le droit de partir.

RINDER: Dandar est un idiot. Voilà ma réponse. Il n'a aucune idée de ce qui se passe. Il représente le pire du pire de ce qui rend le système légal américain tellement hors de contrôle. C'est un chercheur d'or qui court après les ambulances.

DANDAR: Ma réponse à cela est simple: si ils avaient appelé une ambulance pour Lisa McPherson, je ne serais pas là aujourd'hui.

[Ft. Harrison - Carte de Clearwater et des villes aux alentours]

Les Scientologues n'appelèrent jamais une ambulance. Mais le 17ème jour, Lisa fut finalement emmenée à l'hôpital dans une camionette de l'église. Elle n'emmena pas Lisa à l'hôpital le plus proche, qui n'était éloigné que de quelques pâtés, ni au second plus proche, ni au troisième, ni même au quatrième plus proche en fait. Au lieu de cela, ils l'emmenèrent à l'hôpital de New Port Richey, à 45 minutes de là. Et c'est pendant ces 45 minutes qui Lisa McPherson mourut.

DANDAR: Elle aurait certainement pu arriver à l'hôpital qui est juste à quelques pâtés de maisons en vie, et elle aurait reçu les soins appropriés.

JEANNETTE-MEYERS: Pourquoi Lisa fut-elle emmenée aussi loin alors qu'il était clair qu'elle était malade ?

[Rinder ne dit rien, mais a l'air très mal à l'aise]

VAUGHAN: Je pense que la réponse à cette question est que le docteur qui était à l'hôpital de New Port Richey était Scientologue. Lisa McPherson avait visiblement des problèmes mentaux, et je pense que ces gens ont pensé que la meilleure chose pour elle était de voir un médecin Scientologue. Les gens de l'hôpital n'avaient aucun idée de ce qui l'a tuée. Les gens qui s'occupaient d'elle ne savaient pas qu'elle allait mourir. C'était un accident, et c'était soudain.

[Wayne Shelur]

WAYNE SHELUR: Une des premières choses qui fit réfléchir les enquêteurs était l'importante perte de poids de Lisa McPherson.

VO: Wayne Shelur appartient au Département de Police de Clearxater.

SHELUR: Les infirmiers qui l'ont aidée sur la scène de l'accident ont estimé son poids à environ 75 kg. Mais après sa mort, son poids était de 54 kg et elle avait un air cadavérique.

JEANNETTE-MEYERS: Elle a perdu plus de 20 kg en 17 jours ?

SHELUR: C'est ce qu'il semble.

[rapport d'autopsie - mots soulignés: "Repos au lit et déshydratation importante"]

VO: une autopsie a montré que Lisa McPherson est morte d'une embolie pulmonaire, un caillot de sang logé dans son poumon. Mais selon le bureau du médecin légiste, il fut causé en partie pas ce qui se passa pendant ces 17 jours. Le rapport d'autopsie dit que la mort de Lisa est due à un repos au lit et une déshydratation importante.

[Joan Wood au tribunal - photos de l'autopsie]

En fait, le médecin légiste, le Dr. Joan Wood, pense que Lisa McPherson a reçu peu ou pas de liquides pendant les cinq à dix derniers jours de sa vie. Elle pense également que Lisa avait des contusions et des morsures d'insectes sur tout le corps.

[Manifestation Scientologue - pancarte avec "Sid Klein, quel est ton crime ?"]

VO: L'église, qui dit qu'elle va prouver que les résultats du labo sont faussés, est sortie dans les rues pour protester contre ce qu'elle appelle une campagne de diffamation de la part des autorités de Clearwater pour discréditer l'église.

[Fort Harrison; Tribunal de Clearwater]

VO: Les deux côtés attendent maintenant la décision d'un procureur de Floride sur de possibles charges criminelles dans l'affaire McPherson, une décision attendue d'un jour à l'autre.

[Dell Liebreich et Kristin Jeannette-Meyers marchant]

VO: Pendant ce temps, la bataille de Dell Liebreich contre la Scientologie est une affaire civile qui est devenue bien peu civilisée.

RINDER: Quelle est sa motivation ? L'argent. Purement et simplement. Elle prétend représenter les intérêts de Lisa McPherson. Je peux vous assurer que la dernière chose que Lisa McPherson aurait faite aurait été d'attaquer en justice son église.

LIEBREICH: Pour eux c'est de la mauvaise publicité, mais je veux que les gens sachent, vous savez, partout dans le monde, pour que ce qui est arrivé à Lisa n'arrive plus jamais à personne.

[Veillée aux chandelles à Clearwater, joueur de Cornemuse]

BRYANT GUMBEL: Heber Jentzsch est le président de la Church of Scientology International. Il est à Los Angeles. M. Jentzsch, bonsoir.

HEBER JENTZSCH: Bonsoir.

GUMBEL: Les gens de la Scientologie ont lancé une campagne orchestrée mettant la pression sur nous pour ne pas diffuser le reportage que vous venez de voir. Considérez-vous que la mort mystérieuse d'une jeune femme aux soins de Scientologues est une raison suffisante pour qu'il y ait des questions de la part d'étrangers ?

JENTZSCH: Je considère le fait que vos collègues ont reçu des informations, Bryant, qu'ils n'ont pas mises dans le reportage, et qui étaient des informations variées spécifiques qu'ils auraient pu utiliser. Joan Wood, le médecin légiste, elle n'a jamais fait une autopsie sur ce cas. Et ceci était connu de vos collègues. Elle a été faite par un certain Dr. Davis, et il a fait la vraie autopsie, OK ? Et dans cette autopsie, il a dit qu'il était en désaccord avec Joan Wood, le médecin légiste. Davis a fait environ 25 autopsies, il en a complété 24. Celle-ci ne fut pas complétée. La raison pour laquelle une, celle de Lisa McPherson, ne fut pas complétée, était parce que ses notes n'étaient pas disponibles. Elles n'étaient pas disponibles parce que Joan Wood, le médecin légiste, a détruit ces notes. Puis, elle va sur des talk-shows à la télévision et commence à déblatérer toutes ces accusations et ainsi de suite. Cela me rend malade. Cela me rend malade que cela soit fait de cette façon alors que vos collègues avaient l'information. Puis elle dit à Davis, qui avait--

GUMBEL: M. Jentzsch--

JENTZSCH: Laissez-moi finir ce point--

GUMBEL: Allez-y rapidement.

JENTZSCH: Elle n'a pas laissé Davis parler. Elle a dit "Ne parlez pas aux médias, ne parlez à personne de ceci. N'en parlez pas à la police, ni à l'église." Et elle lui a donné l'ordre de faire comme cela. C'est de l'obstruction de justice. Ce n'est qu'une des choses qu'elle a faites. Vos collègues avaient cela. OK. Pourquoi est-ce-que cela n'y est pas ?

GUMBEL: M. Jentzsch, vous avez été correctement représenté au cours du reportage. On a bien entendu Mike Rinder. On a bien entendu Laura Vaughan. Laissez-moi vous demander, vos gens avaient - vos gens avaient parfaitement le droit de suivre les principes de la Scientologie. Personne ne réfute cela. Mais à quel point, monsieur, Mlle McPherson avait-t-elle le droit de dire j'en ai assez, je veux m'en aller ?

JENTZSCH: Elle n'a pas dit cela, et j'ai avec moi l'examen psychiatrique--

BRYANT: Vos propres--

JENTZSCH: Qui vous a été donné. Elle a dit--elle a dit, je veux rentrer avec mes amis de la congrégation. C'est ce qu'elle a dit--

GUMBEL: C'était avant le séjour de 17 jours à l'hôtel. Monsieur--

JENTZSCH (montrant le document): C'est le document que j'ai ici. C'est ce document, ici--

GUMBEL: M. Jentzsch, M. Jentzsch, vos propres documents montrent qu'elle se battait avec vos gens, leur criait dessus, les suppliait, mais ils ne répondaient pas, et ne la laissaient pas partir. A quel moment, monsieur, cela devient-il le cas légitime d'une personne retenue contre sa volonté ?

JENTZSCH (haussant la voix): Nos gens l'aidaient de la meilleure manière possible. Si vous lisez ces notes, vous verrez très clairement que ces gens sont des héros. Ils enduraient la violence, ils étaient attaqués et ainsi de suite. Et les gens qui disent ces choses la détestaient alors qu'elle était Scientologue. Ils la détestaient complètement et ils la détestent dans la mort. Ils--nos gens l'aimaient, ils la respectaient. Et Lisa était membre de l'église. Elle était depuis toujours un membre de l'église--

GUMBEL: M. Jentzsch, même si on accepte que ces gens l'aimaient et voulaient prendre soin d'elle, vos propres rapports dépeignent clairement une femme qui avait une condition mentale en cours de déterioration et une santé déclinante. Vos gens n'ont-ils aucune responsabilité pour faire soigner ces maladies par un professionel ?

JENTZSCH: Vous êtes en train de dire qu'un psychiatre va faire quelquechose qui sera mieux. Vous savez, il y a un cas à Miami, en Floride, qui est directement en rapport avec cela. Et il y avait cet homme qui était aussi en train de dramatiser [vocabulaire Scientologue] comme cela et qui continuait sans arrêt. Vous savez ce qu'ils lui ont fait ? Onze infirmiers lui ont sauté dessus. Ils ont mis une couverture autour de la tête. Ils lui ont mis un genou dans le dos, l'ont renversé par terre--

GUMBEL: Je n'ai jamais mentionné de psychiatre, M. Jentzsch--

JENTZSCH (haussant la voix): Non, non, he bien je vous le dis parce que c'est ce que, c'est ce que vous êtes en train de dire. Vous appelez ces gens des professionels. Ce ne sont pas des professionels--

GUMBEL: Elle avait une condition physique déclinante. Est-ce-qu'ils n'ont aucune responsabilité pour faire soigner des maladies ?

JENTZSCH: La dernière--la dernière fois qu'elle--elle a commencé à se détériorer, c'était très rapide. Ils l'ont emmenée à l'hôpital. Mais ces--ces--vous dites que cela aurait dû être un psychiatre. Je dis que si ils étaient allés voir un psychiatre, elle aurait été détruite par eux--

GUMBEL: Je n'ai jamais prononcé le mot psychiatre, monsieur--

JENTZSCH (haussant davantage la voix): Je sais, mais vous et moi avons parlé plus tôt aujourd'hui et j'en ai parlé et vous savez que cela fait partie de cette affaire et vous savez que cela fait partie de--du problème avec ceci, d'accord ? Les psychiatres détruisent la vie des gens. Ils ont les plus importants taux de viols et ainsi de suite. Elle ne voulait pas y aller. C'est très clair--

GUMBEL: Ils ont les plus importants taux de viols ?

JENTZSCH (haussant davantage la voix): De toutes les professions. Il y a eu 2.500 plaintes contre des psychiatres seulement l'année dernière dans ce pays. Pourquoi iriez-vous voir des gens comme cela qui utilisent des traitements de choc ? Et cela cause des dommages au cerveau. Cela détruit la vie des gens. Elle ne voulait pas aller là-bas. Elle avait le droit de ne pas y aller avec un psychiatre--

GUMBEL: Heber Jentzsch--

JENTZSCH: On prenait soin de cette femme. Vous savez, M. Gumbel--

GUMBEL: Heber Jentzsch--

JENTZSCH: Cette situation c'est de la bigoterie. Et je vous en ai parlé. Vous avez les informations. La 11ème Cour d'Appel a dit--

GUMBEL: Heber Jentzsch--

JENTZSCH: Qu'il y a eu--

GUMBEL: Merci monsieur--

JENTZSCH: Il y a eu une ferveur contre cela. C'est tout simplement incroyable--

GUMBEL: Monsieur--

JENTZSCH: Ils ont dit que c'était visiblement offensant--

GUMBEL: Monsieur, monsieur, il faut que cela soit le dernier mot--

JENTZSCH: Je suis désolé, mais vous savez--

GUMBEL: Merci. Nous allons revenir dans un instant.